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Gaelle Lebrat Personnaz - celle qui ose.

Aujourd’hui je vous présente Gaëlle , fondatrice et P.D.G de MANUCURIST , entreprise innovante, riche de ses 20 collaboratrices et collaborateurs, dédiés à la recherche et la diffusion de vernis à ongles écologiques et responsables sous l’appellation GREEN, bien plus qu’un slogan marketing dans l’air du temps, mais un manifeste au service d’un idéal.

Nous avons lancé ensemble une collaboration, parce que nous aimons bien ces mots qui nous bercent et nous guident, tels que «convergence», «affinités», «connivence» et «confiance», celle qui marche si bien avec l’adjectif mutuel, pour donner «confiance mutuelle», le vrai carburant de nos entreprises et de celles et ceux qui les animent.

Vous allez aimer la personnalité magnétique, le parcours et l’action de Gaëlle. Son cursus commença de façon assez standard. Bac en poche, direction la fac. de droit et son univers codé et technique, mais respectable, pour quiconque a le feu sacré pour les métiers juridiques. Contrairement à moi, qui n’ai passé que 3 longs mois à Paris II, me demandant chaque jour si j’étais bien à ma place sur ses bancs, Gaëlle est allée au bout de l’excellence pour décrocher un DEA en fusion & acquisition («fusac.» dans le jargon des initiés). Le premier stage en cabinet international, donc prestigieux, fut source de déconvenues. Il y a 20 ans ces structures très pyramidales ne s’embarrassaient pas de bienveillance à l’égard des jeunes stagiaires. Le sexisme guettait même au coin du bois. Il faut dire que Gaëlle était, comme disait ma Grand-mère, «un joli brin de fille », ce qui avait pour effet paradoxal de pousser Gaëlle à se sous-estimer en rasant les murs, comme pour expier une singularité. C’était absurde, elle en convient aujourd’hui. Espérons que cet univers a changé, sous la pression sociétale, le formidable appel d’air de l’égalité des chances et de la lutte contre toute discrimination. Les «fusac.» n’étaient finalement pas l’eldorado professionnel de Gaëlle. Au moins a-t-elle appris à apprendre et à structurer sa pensée, c’est toujours ça de pris. Mais 5 ans pour se rendre compte qu’elle était en quelque sorte entrée dans les Ordres sans avoir la foi, c’est long !

Et puis, même pas une remise en cause radicale, mais plutôt un souffle de libération, Gaëlle décide d’entrer à l’Institut Français de la Mode - si tu me lis Astrid, cela te rappellera forcément quelque chose ! - . Passeport de l’I.F.M en poche, elle entre de plein pied chez les grandes marques, Vuitton, Saint-Laurent (...), sous la férule de leurs grandes maison mères et de leur machinerie en design et marketing surpuissante. Suivirent 20 années trépidantes à côtoyer les stars, les Marc Jacob, Stefano Pilati ou Tom Ford, qui épatent Gaëlle par sa simplicité et son self-control en toute circonstance, la classe quoi ! Aux antipodes des divas capricieuses. 20 années surtout à capitaliser de l’expérience et une spécialisation : le «visual merchandising», autrement dit la science du détail visuel qui permet de prime abord de faire la différence entre médiocrité et style.

Promotions, salaire confortable, vie heureuse entre enfants «recomposés» puis «composés», le tableau frôle l’idéal, jusqu’à ce que la petite musique de Paulo Coelho distille ses paroles connues :
« Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, essayez la routine, elle est mortelle » !

Alors, après que la belle quarantaine a sonné, Gaëlle décide de relancer la niche artisanale de sa Maman, qui avait élaboré dans les années 90, des vernis à ongle pour professionnels. Gaëlle fonde en 2015 Manucurist, en écrivant une belle page de succession Mère Fille. J’éprouve un attachement viscéral à ma Mère, mais je sais que s’il fallait travailler avec elle, les bureaux ressembleraient à un baril de poudre dans lequel on jouerait avec des allumettes ! Alors j’admire l’aventure de Gaëlle pour cette autre raison intime. 46 ans aujourd’hui, avoués sans fard, celle-ci est toujours prompte à rire de tout, y compris d’elle-même. L’autodérision est quand même le meilleur rempart contre ceux qui se prennent au sérieux, avec cet air satisfait qui est, somme toute, un vrai handicap face aux trépidations du monde. Il faut, au contraire, beaucoup de lucidité et d’humilité pour faire face aux enjeux de ce monde-là, et pas mal de détermination, aussi. Gaëlle est complètement réfractaire aux faux-semblants, le naturel et la transparence sont l’oxygène qu’elle inspire et expire.... et pourtant elle crée et diffuse du vernis, accessoire qui évoque une couche translucide et superficielle - vernis d’un meuble, vernis culturel, etc... - autant de trompe-l’œil avant de voir la substance.

Eh bien ! Non, Gaëlle et Manucurist ne vendent pas DU vernis, mais DES vernis , vous voyez la nuance ? Elle est radicale. Et ses vernis à ongles sont spéciaux, ils ne sont ni trompe-l’œil ni faux-semblants, mais 1) enluminures et 2) auxiliaires de lutte contre la détérioration de notre planète.

1) enluminures : j’ai aimé le discours de Gaëlle sur l’estime de soi et la dignité, en tout point identique au mien pendant et après la traversée de mon épreuve. Encore ce matin, comme toujours, j’ai pris soin de moi devant la glace. J’ai mis au moins une demi-heure à me maquiller, étendre mon vernis Green (rouge Pomegranate pour être précise !), à me coiffer et à décider quel chemisier léger boutonner, dans le seul but de vous offrir un miroir où vous aurez plaisir à vous regarder si nous nous croisons, même furtivement, sans nous parler, et cependant assez pour trouver la vie belle, en dépit du métro bondé, transformé aujourd’hui en hammam géant. Partout où nous irons avec Gaëlle et tant d’autres ( les garçons sont les bienvenus au club !) nous serons obstinées à ne jamais transiger, être dignes et jolies d’une façon ou d’une autre, sans le moindre narcissisme, à travers tous les aléas de nos vies. Pauvre Narcisse, victime de désinformation depuis le jour mythologique où il se mirait dans l’eau de la fontaine ! Il n’était pas le poseur égocentrique qu’on dit aujourd’hui, il n'était que malheureux, cherchant à retrouver son image perdue. En scrutant l’eau trouble, il ne l’a pas retrouvée, mais il y a découvert l’estime de soi, rien à voir avec le narcissisme futile ! Voilà ce que nous aimerions que vous trouviez dans Green et notre Vestiaire engagé : l’estime de soi et la féminité, comme une politesse et un partage, sans la moindre futilité, mais au contraire, avec un sens profond.

2) auxiliaires de lutte contre la détérioration de notre planète : Manucurist a méthodiquement investi dans la recherche pour mettre au point un vernis en deux couches fluides et de longue tenue, totalement éco-responsable, c’est-à-dire sans toluène, sans ormaldéhyde ou camphre... autant de perturbateurs endocriniens potentiellement cancérigènes. Quand la nature nous offre l’algue rouge, le manioc, le bambou, la fibre de coco, l’huile d’amande douce... pourquoi céder à la facilité, mercantile et inconséquente, de la pétrochimie dont les ravages ne sont plus guère discutables.

«Nous n’héritons pas la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants ».

Attribuée à Saint-Exupery, cette citation visionnaire serait plutôt un dicton né chez les Inuits et ce serait le plus plausible, les Inuits et les ours polaires étant en première ligne pour subir les effets funestes de la maltraitance et du réchauffement de notre vieille planète. Alors, oui, le temps est venu de raisonner en Inuit - être «green» - anticipant le jour où les générations futures nous demanderont des comptes pour notre inconduite aveugle d’aujourd’hui. Si vous aviez un peu de temps, allez relire sur ce même blog, les portraits d’Inès Leonarduzzi (8 avril 2019), Nathalie Rozborski (19 avril 2019) ou encore Cyrielle Hariel (7 novembre 2018) ; vous relirez aussi le portrait de Siham (18 mars 2019) qui a croisé le chemin de Gaëlle et l’a podcastée, pour constater qu’une nouvelle vague s’est levée, déterminée à transformer la désespérante réalité des décennies passées, sur au moins deux fronts, sauver la planète et proclamer, définitivement, l’égalité homme-femme, c’est un minimum ! Gaëlle et Manucurist avancent d’un pas assuré, léger peut-être, en dépit de tous les vents contraires que les entrepreneur(e)s doivent affronter dès qu’ils ouvrent l’œil le matin. Un jour, les L’Oréal ou Shiseido, pourraient s’intéresser de trop prêt à cette niche créatrice de valeurs. Consécration ou arrachement ? Gaëlle ne se pose pas la question. Comme moi, elle aime la minute qui passe , pourvu qu’elle soit belle et riche de sens. Elle confesse être encore capable de retenir une petite larme en lisant et relisant souvent son livre culte, le Sel de la vie de Françoise Héritier qui a quitté ce monde il y a deux ans, au sommet de sa science, de son art et de sa défense inlassable de la cause des femmes. Nous nous effacerons derrière ses quelques lignes :

« ... marcher d’un bon pas, traîner des pieds dans les feuilles mortes .... écouter les hulottes la nuit et les grillons le jour, faire un bouquet de fleurs de talus, regarder glisser les nappes de brouillard essayer de sentir le moment où l’on s’endort dormir sur l’épaule de quelqu’un écouter la Callas ou gémir le vent manger un sandwich dans la rue Il y a une forme de légèreté et de grâce dans le simple fait d’exister, au delà des occupations, au delà des sentiments forts, au delà des engagements, c’est de cela que j’ai voulu rendre compte. De ce petit plus qui nous est donné à tous : le sel de la vie »

Plume : CH

Le principal trait de ton caractère ?

Franche.

La qualité que tu préfères chez un homme / femme ?

L'humour.

Ton principal défaut ?

L’impatience, je préfère taire le vrai.

Ton occupation (passion) préférée ?

Me baigner dans l’océan.

Ton rêve de bonheur ?

Vivre une semaine dans un pays étranger couper du monde (sans connexion d’aucune sorte).

Le pays où tu désirerais vivre ?

Je suis bien en France.

J’y ai mes enfants, mes amis, mes racines, mon travail.

Ton œuvre préférée ?
En ce moment je lis la biopic de Marie Stuart de Stephan Zweig, En film "Femme sous influence" que je viens de revoir et que j’adore, Et musique l’album A bath full of Ecstast – Hot Chip !
Ton héro ou héroïne ?

Toutes les femmes sont mes héroïnes.

Ton État d'esprit actuel ?

Joyeux.

La Faute qui t'inspire le plus d'indulgence ?

Toutes les fautes sauf l’indélicatesse.

Ta devise ?

Garde les yeux ouverts !

Quelle est ta plus grande fierté ?

Mes enfants.

Quel est le mantra qui te correspond le plus dans nos collections :

Together Stronger : je suis convaincue que nous avons besoin des autres pour réussir.

Que t’inspire notre marque Mister k. ?

La générosité et le sourire si lumineux de Charlotte.

Que souhaites tu dire, conseiller, aux gens qui te découvrent aujourd’hui ?

Ne jugez personne.