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Marie-Victoire de Bascher - celle qui est libre.-desktop Marie-Victoire de Bascher - celle qui est libre.-mobile

Marie-Victoire de Bascher - celle qui est libre.

Aujourd’hui, ce portrait de Marie-Victoire (de Bascher) est une fenêtre ouverte sur un mystère : celui de l’inspiration, du dessin et de l’illustration.
Elle dessine, illustre, crée, comme on respire.
Elle pratique aussi l’amitié de façon fluide, vagabonde, sans aspérité, fidèle surtout. Depuis le Studio Berçot où nous nous sommes rencontrées, il y a 10 ans, déjà - on ne voit pas le temps passer - nous savions qu’un jour où l’autre nos dessins et notre inspiration, qui ne sont jamais que le décalque de nos sensibilités identiques, allaient converger. La patte de Marie-Victoire est présente dans nos modèles Hardy, Max et Gerry, par exemple. D’autres viendront, au gré du même vent qui nous porte, celui de l’émulation et de l’harmonie, pas celui de la concurrence bête et méchante. Qu’y a-t-il de si insupportable pour certains, à nous voir préférer l’harmonie plutôt que leur loi de la jungle commerciale qui dicterait qu’un dominant doit nécessairement s’imposer à un dominé, la fin justifiant les moyens ? Laissons les patauger dans leurs réponses qui ne feront que confirmer la défaite en rase campagne de l’imagination et des principes. Allons, continuons à préférer l’harmonie, la sincérité et le foisonnement créatif...
Avec Marie-Victoire, notre complicité fut instantanée, tant de choses nous rapprochent.
La première est nichée dans les replis des souvenirs d’enfance. Nous avons des racines familiales en Creuse, où nous passions des vacances buissonnières chacune dans son nid, sans nous connaître. Terre inconnue, ou plutôt méconnue, l’endroit, granitique, n’est pas flamboyant et le climat est rude. Mais là-bas on est naturellement résistant pendant les guerres, puis résiliant, taiseux et digne le reste du temps. Aujourd’hui on appelle cette France « périphérique », mais pour Marie-Victoire comme pour moi, elle était au centre, absolument au centre de plein d’émotions. Il suffirait de peu de chose, à part l’argent, pour que cette périphérie redevienne centre. Reconnaissance, décentralisation de Paris, estime de soi, initiatives et l’appel du grand large comme au temps où les maçons de la Creuse partaient loin construire des cathédrales. Mais c’est une autre histoire. C’est probablement parce que nos paysages d’enfance n’étaient pas propices à la rêverie, que nous avons voulu ouvrir nos fenêtres en grand et enluminer la réalité. Alors Marie-Victoire commença tôt sa carrière pour finalement ne jamais en dévier : Princesse de l’Extrême à l’âge de 5 ans, munie de ses crayons, ses couleurs et son papier Canson, elle s’attaque à la redécoration du Palais de Dame Tartine, ce qui naturellement mène, vers ses 12 ans, à architecte d’intérieur, designer de meubles et styliste de mode pour clientes exclusives, Hello Kitty et Barbie. C’est précisément à la même époque que la pièce maîtresse de ma première collection fut conçue, sous la houlette de ma Grand-mère creusoise bien aimée : une robe d’Andalouse rouge à petits pois blanc, pleine de complications... nous cheminions ensemble sans le savoir. Puis Marie-Victoire traversa l’adolescence avec «des semelles de vent », comme Rimbaud, dessinant et illustrant sans cesse tout ce qui vibre devant ses yeux toujours aux aguets . Bac L en poche, direction Bruxelles et son École de La Cambre, bouillon de culture du modernisme et arts décoratifs, fondée par Henry Van de Velde au début du siècle dernier. Cependant Marie-Victoire reste un peu sur sa faim dans cette prestigieuse école qui prédispose peut-être davantage aux design industriel. Son vrai objectif, c’est la mode. Ce n’est pas plus futile que le design, la mode. C’est simplement une autre façon d’enjoliver avec style les contours de la vie et d’y donner sens.
« Ce n’est pas la robe que vous portez qui compte, mais la vie que vous menez en la portant », disait Diana Vreeland,
Tel est bien notre credo. Alors, direction le Studio Berçot, la ruche de Marie Rucki que je vous ai présentée le 24 Juin dernier, avec tant d’admiration pour cette inclassable magicienne du style et de la création. A la sortie de Studio Berçot, les lucioles, les elfes et les étoiles continuent à faire escorte à Marie-Victoire, qui, comme beaucoup d’entre nous, anciennes élèves de la ruche, ne tarda pas à trouver un premier trampoline de carrière. Elle intègre le vaisseau amiral Louis Vuitton, dans son département coordination des collections. Les stars et les divas ne sont que l’écume des jours, la partie immergée du vaisseau lui paraît tellement plus riche et fascinante, avec sa culture de l’excellence artisanale au service d’une marque. Les antennes multidirectionnelles de Victoire sont dépliées en grand. Elle commence à être attirée, ou plutôt aimantée un peu plus jours après jours, par un atelier qui paye moins de mine à côté du département collections et de son glamour saisonnier : le bureau des bijoux fantaisie. Nous nous sommes toutes dites un jour «c’est ça que je veux faire », mélange de révélation irrationnelle , de lubie et de détermination... et devant tant de spontanéité, Vuitton offre à Marie-Victoire son premier CDI au Département des bijoux fantaisie. Elle y passera deux belles années formatrices à créer et dessiner sans cesse, à tisser des liens aussi, professionnels peut être, humains avant tout . Et puis un beau jour, nulle lassitude, nulle routine, mais la curiosité de la nomade qui veut juste ne pas se priver de voir le soleil se lever ailleurs, la rattrape. Marie-Victoire se lance à son compte, «ghost designer » de bijoux fantaisie. Cet anglicisme - créatrice fantôme - est le terme, pudique et mystérieux à la fois, qui désigne celui ou celle qui offre ses talents à toutes célébrités désireuses d’associer leur nom à une ligne de bijoux qui leur ressemble. Des clauses de confidentialité imposent de ne pas révéler le nom des quelques stars, top models ou autres étoiles filantes, qui ont apposé leurs prestigieuses griffes manucurées sur les créations de notre « fantôme », et cela n’a aucune importance. Je ne peux m’empêcher de penser à Blanche, notre plume, qui pratique l’écriture comme Marie-Victoire le dessin, avec élégance et passion, les deux ne sont pas incompatibles du tout. Ce que j’écrivais de Blanche le 22 Avril dernier est facile à transposer à l’identique chez Marie-Victoire : « qui n’est pas sans noblesse, aime à se mettre au service des autres avec son < dessin> . Ne pas «se la ramener », trouver le bon angle et < le trait juste> pour le compte des autres, rendre justice à la cause des autres sans tirer la couverture à soi, voilà la vraie politesse ». A 26 ans, trop tôt peut-être pour continuer à marcher avec ses «semelles de vent », Marie-Victoire intègre de nouveau une belle et grande maison, Lanvin cette fois-ci et son département bijoux fantaisie. L’environnement humain est agréable, des mentors s’attachent à promouvoir le talent de notre créatrice. Derrière la façade étincelante de ces maisons dédiées à la mode, il y a tout un réseau de compétences et de métiers qui convergent et se complètent pour co-élaborer une marque. Extravertie et sensible, j’ai failli dire extravertie parce que sensible, Marie-Victoire s’y sent bien, comme une chrysalide qui prendrait son temps avant de devenir papillon. 3 ans plus tard, les sirènes de la maison Vuitton chantent de nouveau aux oreilles de notre chrysalide. Impossible de ne pas céder à cet appel, Nicolas Ghesquière a été nommé directeur artistique des collections femmes de Louis Vuitton, apportant avec lui toute sa virtuosité forgée au fil des ans depuis les ateliers de Jean-Paul Gaultier en passant par Balenciaga. Et pour ce créateur de silhouettes, les accessoires ne sont pas accessoires, mais forment avec la robe un tout qui entre en résonance . Marie-Victoire est forcément conquise. 4 ans de créativité et de bien-être, de quoi faire mentir ce stéréotype absurde selon lequel tout artiste créateur ne peut qu'être maudit, malheureux en amour ou sous l’emprise des substances qui font planer.
Et puis par un beau jour de 2018, cette fois ça y est, Marie-Victoire vole de ses propres ailes, elle vient d’ouvrir STUDIOMV pour donner libre cours à son talent créatif au service de tous .
C’est à ce moment-là que nous nous sommes retrouvées. Les collaborations et les commandes arrivent comme par enchantement sur le bureau de STUDIOMV. Les bijoux fantaisie ne sont plus la source d’inspiration exclusive, l’éclectisme est le nouveau carburant. Allez donc papillonner sur le compte Instagram @mvdebascher, vous y trouverez joie de vivre, couleurs, traits guidés par une main inspirée qui virevolte, entre jeux de société, foulard (pour Vuitton) et boîtes de macaron de la Saint Valentin pour Ladurée. Vous comprendrez alors pourquoi Mister K et STUDIOMV viennent de deux chrysalides voisines et complices. ...Et c’est ainsi que Paul Claudel fit un jour cette remarque : « Même pour le simple envol d’un papillon, tout le ciel est nécessaire »...

Plume : CH

 

Le principal trait de ton caractère ?

Enthousiasme et créativité.

La qualité que tu préfères chez un homme / femme ?

L’empathie, la loyauté, le respect : au fond les qualités qui font l’Amour.

Ton principal défaut ?

Ma capacité à mettre un bazar inouï en un temps record !

Ton occupation (passion) préférée ?

Dessiner sans hésitations.

Ton rêve de bonheur ?

Une maison-atelier sur une île en Écosse, un chat sur les genoux,

un feu dans la cheminée, mon amoureux à portée de main !

Le pays où tu désirerais vivre ?

Choisir un seul pays est trop difficile, je rêve de Paris pour les amis, Palerme pour les vacances,

Tokyo pour le boulot, et découvrir pleins de nouveaux endroits aussi souvent que possible !

Ton œuvre préférée ?
Un objet peint de Picasso, franchement n’importe lequel !
Ton héro ou héroïne ?

Tina Fey, scénariste-actrice-productrice-humoriste americaine.

Le don de la nature que tu voudrais avoir ?

Courir ultra vite, pour ne jamais rater le bus !

Ton État d'esprit actuel ?

Libre comme l'air mais avec beaucoup de boulot quand même !

La Faute qui t'inspire le plus d'indulgence ?

La faute de goût.

Ta devise ?

Charisma, uniqueness, nerve and talent !

Quelle est ta plus grande fierté ?

Je suis très fière d'avoir brisé ma zone de confort en quittant mon job pour lancer le STUDIOMV.

Quel est le mantra qui te correspond le plus dans nos collections :

Forever young : je met un point d'honneur à ne pas oublier mes rêves d'enfants.

A m’émerveiller chaque fois que je les réalise aussi bien les petits comme les grands.

Que t’inspire notre marque Mister k. ?

Une nouvelle génération entrepreneuse, et audacieuse.

Que souhaites tu dire, conseiller, aux gens qui te découvrent aujourd’hui ?

Soyez curieux et à l'écoute des autres, recherchez la bienveillance

et portez la avec vous dans tout ce que vous entreprenez.

Même la plus petite belle action rend le monde plus doux, et ca ne tient qu'à nous :)