Nestor
Le Trench. Saviez vous qu'il prit forme en 1914, dans l’atelier d’un certain Thomas Burberry ? Il figure depuis longtemps au Panthéon des vêtements iconiques, et il l'est également devenu chez nous, sous le nom de Nestor. Notre trench adoré a été dessiné par Charlotte, développé, amélioré, épinglé pendant près d'un an ! Nous lui avons choisi un Twill somptueux italien, sourcé chez le spécialiste des toiles de trench depuis 1992.
L’histoire du trench
Emportées par la passion et le désir de vous plaire, nous employons souvent l’épithète « iconique » pour désigner les pièces qui nous tiennent à cœur et qui rêvent de laisser une belle trace, synonyme d’engagement, dans votre vestiaire.
Mais le trench est un iconique depuis longtemps déjà dans l'histoire de la mode, laissez-moi vous raconter son histoire ...
Il est plus que centenaire. Il prit forme en 1914, dans l’atelier d’un certain Thomas Burberry, sur commande de l’armée britannique désireuse de protéger par tout temps les officiers de Sa Gracieuse Majesté. Adaptant les lourds manteaux en serge des armées françaises et britanniques, notre tailleur patriote dessina des imperméables fonctionnels, prêts au combat et... parfaitement coupés, agrémentés d'épaulettes et de boucles. Fonctionnel et élégant, c’est compatible. Vous me voyez venir ?
Dans l’enfer des tranchées, de la Marne à Verdun, le vêtement y gagna son appellation iconique de redingote de tranchée ou «trench-coat » pour la postérité.
Il traversa l’histoire, dont la seconde guerre mondiale, portée par les officiers alliés libérateurs.
Tous les ingrédients d’une épopée romanesques étaient réunis. Hollywood et la mode s’en emparèrent, ces Olympes où les dieux savent transformer l’ordinaire en sublime, passant de la fange des tranchées aux feux de la rampes des catwalks. Saint-Laurent bien sûr, dès les années 70 en fit un leitmotiv de ses collections, suivi par Dior, Balenciaga, Hilfinger, Paul Smith... enfin la marque Burberry et son tartan emblématique acquirent leurs lettres de noblesse. Les punks et les gothiques s’en drapèrent aussi, c’est dire si l’objet était - est toujours, plus que jamais - porteur de singularité et d’universalisme à la fois... le rêve de tout styliste !
Nous avons voulu, à notre tour, rendre hommage à l’icône, sans pour autant avoir l’immodestie de tutoyer ou d’imiter servilement les dieux de l’Olympe. Notre trench a sa propre personnalité ; nous avons mis tout notre cœur dans le dessin et le moindre détail.
Dans notre paysage mental, là où niche l’inspiration, je peux simplement vous avouer que les deux trenchs collés l’un à l’autre, d’Audrey Hepburn et George Peppard s’embrassant sous la pluie de Breakfast at Tiffany’s et Ingrid Bergman, déchirante, dans les bras de Boggart, serré dans son trench, imperméable à la pluie, pas à la passion incandescente d’Ingrid (dans Casablanca évidement), ne sont pas étrangers à notre dessin...
Nous avons nommé notre Trench NESTOR, clin d’oeil à Nestor Burma, le détective fine mouche, parigot dans l’âme, qui portait son trench comme une seconde peau, qu’il pleuve, vente ou neige.
C.H.