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La Boot Jodhpur

Histoire de la mode

Notre vestiaire serait incomplet si je ne l’avais pas agrémenté de mes BOOTS « de sept lieues », celles qui s’adaptent par magie aux pieds qui les chaussent. Les nôtres reprendront les codes des « Jodhpur », ce modèle que j’aime tant, si élégant et dont on ne se lasse jamais !

Je vais vous raconter l’origine de cet incontournable. Il faut en effet voyager loin pour trouver trace de nos boots à leur source, jusqu’au Rajasthan au nord-ouest de l’Inde. Là-bas, il est une ville féerique nommée Jodhpur, surnommée la Ville Bleue. Il ne s’agit pas d’une tournure romanesque pour dépliant touristique, les maisons du centre historique de la cité furent véritablement peintes en bleu, d’un bleu outremer léger qui jadis signalait les maisons appartenant aux Brahmanes. Ces derniers sont de la caste supérieure des érudits chargés du sacerdoce et du « bon ordre cosmique », c’est dire s’il est question d’harmonie séculaire du côté de Jodhpur ! Les armées britanniques s’y sont cassé les dents, comme d’ailleurs la plupart des armées en mal de domination entêtée. De fait, ironie de l’histoire, les très huppés cavaliers de la Household Cavalry de sa Majesté la Reine Victoria, découvrirent qu’il existait au Rajasthan et autres régions de l’Inde, des cavaliers, combattants et joueurs de polo, tout autant émérites qu’eux. Ils découvrirent aussi à leur dépens que leur harnachement clinquant était parfaitement inadapté à des chaleurs humides et torrides inconnues à Westminster. Chausser leurs bottes montantes et serrées était comme pousser un claustrophobe dans un sauna et les déchausser un calvaire supplémentaire, 

Alors que leurs pairs cavaliers locaux évoluaient avec agilité et prestance dans des tenues chics et fonctionnelles ; c’est absolument compatible.

Cette tenue était notamment composée d’une culotte serrée aux mollets et ample autour des cuisses qui passa dans le langage courant sous l’appellation « jodhpurs », au pluriel. De plus, comme on sait depuis Darwin que la fonction crée l’organe, nos cavaliers indiens, lorsqu’ils ne combattaient pas à cheval ou jouaient au polo, dûment bottés, découvrirent que des bottines plus légères auraient toutes les vertus : s’arrêtant à la cheville, conçues de sorte que le bout arrondi ne se prenne pas dans la selle, la talonnette d’une hauteur suffisante pour se caler dans l’étrier et enfin que le rabat soit tenu par une petite sangle qui fait le tour de la cheville et fermé par une boucle latérale. Telles sont les caractéristiques historiques et basiques de la bottine d’écuyer de Jodhpur qui entra dans l’histoire par une porte royale.

 

En effet, le fils du Maharadjah de Jodhpur, Sir Pratap Singh, assista en 1897 au Jubilé de la Reine Victoria, escorté de son équipe de joueurs de polo, magnifiquement vêtus, portant culottes et chaussant boots Jodhpur. Le prince offrit du reste une paire de boots à la reine. Il n’en fallait guère plus pour que la cour tombât en pâmoison et qu’une mode fût lancée. Nos amis Anglais, experts en pragmatisme, récupèrent ce bottillon originel d’équitation pour le lancer à la conquête de la ville. Pour mieux fouler la moquette des salons, ou bien les chausser plus aisément, selon le cas, deux adaptations de la Jodhpur apparurent,  consistant à remplacer la sangle par des lacets ou bien par des soufflets élastiques. La variante à lacets fut nommée Chukkas boots (terme issu des règles du polo que je suis bien incapable d’expliquer). La variante à soufflets élastiques fut nommée Chelsea boots, faisant référence au quartier des artistes du Swinging London des sixties – les Beatles portaient des Chelsea, cela m’est beaucoup plus familier.

Il reste que la véritable boot Jodhpur est le bottillon originel à sangle et boucle latérale. C’est donc ce modèle intemporel que j’ai dessiné pour vous en y mettant tout mon cœur

 

Celui qui fabriquera nos boots se nomme Pedro, de l’entreprise familiale Vitorino au Portugal. Il fabrique des chaussures pour les plus grandes marques, sans avoir jamais renié le savoir-faire et les valeurs artisanales du cordonnier fondateur. Vous verrez, Pedro est digne d’entrer dans le cercle de nos partenaires fidèles, bien décidé à faire du beau, faire du bien, le faire bien.

Voici le moment venu de vous présenter les boots que j’ai dessinées pour vous, rendez-vous jeudi 9 septembre pour les réserver.

Vivement !

 

Charlotte