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Up Cycling

Je ne suis pas fanatique des chiffres et statistiques, cependant un constat funeste nous saute au visage. En ces temps où retentissent les trompettes de la surconsommation du Black Friday, on ne peut que s’émouvoir ou se scandaliser de lire (étude de Business of Fashion) que chaque année, 700 000 tonnes de vêtements et accessoires sont achetés dans le monde. Sur ces  700 000 tonnes, seulement 160 000 sont recyclés. C’est ainsi que 442 millions d’euros de vêtements sont jetés sans vergogne à la poubelle. 

Une autre étude (The travel of a T-shirt in the global economy – de Pietra Rivoli) démontre que l’empreinte carbone d’un t-shirt peut atteindre 10 kgs en additionnant tous les impacts énergétiques de chaque étape de sa production (extraction des matières premières, culture des fibres, récolte, emballage, expédition … a fortiori si les matières premières sont synthétiques , ce qui signifie extraction d’hydrocarbures et transformation chimique pour créer un fil etc, etc…). 3 000 litres d’eau auront été consommés au cours des cultures et bains successifs et 40 000 kms parcourus, avec son lot de kérosène et gasoil englouti, avant que ce t-shirt n’atterrisse sur le rayonnage d’un de ces paquebots géants, super marchés de la fast fashion. 

Cependant, certains samedis on a pu voir défiler des pancartes qui affichaient « avant la fin du monde, il y a la fin du mois » . La question mérite d’être posée et surtout d’y répondre de façon humaine, sociale et économique, mais je refuse de croire que la fast fashion et l’invasion de produits low cost satisfassent, à la fois, une couturière traitée sans dignité au bout du monde et une cliente finale en proie chez nous à des fins de mois difficiles. Mais comment faire le juste arbitrage entre gabegie consumériste et sauver notre malheureuse planète, devenue submersible et combustible ? 

Deux camps semblent se regarder en chiens de faïence , d’un côté les climato-sceptiques entêtés, de l’autre les chantres d’une rupture radicale avec le système productiviste et consumériste. Entre ces deux rives que tout oppose, coule une rivière. C’est son courant qui porte Mister K comme tant d’autres qui croient aux vertus de la nuance et du discernement dans l’action. Plus que jamais, nos entreprises se doivent d’entrer en résonance avec les aspirations des clients devenus citoyens, usagers et acteurs de la formidable pièce qui se joue. Nous pouvons collectivement infléchir la courbe du réchauffement climatique en effectuant chacune et chacun, jour après jour, une action, même minuscule, qui rompt avec nos routines stratifiées d’achats compulsifs de produits jetables. 

Mister K a pour ambition de résoudre cette équation, fondée sur la quête de sens et l’engagement, sans pour autant transiger avec l’aspiration des femmes à assumer élégance et singularité.

« Faire du beau, et le faire bien », telle est notre boussole . Pour ce faire, notre action au quotidien se fonde sur tous principes d’ « économie circulaire ». La chasse au gaspillage et aux surcoûts est quasi obsessionnelle. Et pourtant, il ne s’agit pas de gérer notre Marque de façon minimaliste et pusillanime, il s’agit de trouver les voies et moyens qui mènent au geste juste débarrassé de tout superflu, comme une épure. Je crois bien, en toute modestie, que le mantra less is more, théorisé par l’immense architecte designer Mies Van der Rohe, m’a inspirée. La beauté naît bien souvent de la simplicité ou du moins en faisant de mieux en mieux, jour après jour, avec moins de moyens. 

À ces fins, l’up-cycling, est spécialement structurant dans l’élaboration de nos collections.  Les amoureux de la langue française, dont je fais partie, vont encore s’émouvoir d’entendre une fois de plus utiliser un jargon anglo-saxon… Ils préfèreront peut-être utiliser sur-cyclage, ou bien encore « refaire du neuf avec du vieux » pour parler comme ma grand-mère bien aimée… Il s’agit au fond de donner une seconde vie à des produits et matières que des usagers inconséquents auraient pu détruire, par lassitude, facilité ou manque de perspicacité… c’est pareil !

Dans le cas concret de Mister K, notre conviction est enracinée, nous voulons et pouvons « faire d’une pierre, deux coups » . L’up-cycling est une prise de conscience et une véritable éthique d’action qui rend le luxe abordable. Nous avons un réseau dédié d’informateurs partenaires qui nous signale tous stocks dormants de matière et métrages en provenance, toujours, de grandes marques de luxe, ou directement chez nos fournisseurs européens d’exception. Des engagements de confidentialité nous obligent à rester discrètes sur l’origine des tissus, mais je gage que leur extrême qualité ne trompera pas vos yeux avertis, voilà bien l’essentiel . 

L’up-cycling tel que nous le pratiquons a pour alliées naturelles transparence et traçabilité, notamment dans la composition de nos prix. L’acte d’achat a un coût certain, surtout en ce moment où l’inflation a fait exploser les coûts des matières premières et de confection, malgré ça quand un produit est beau et bien fait il dure, nous avons pris le parti de ne jamais transiger sur la qualité… on vous fait la promesse que nos prix et marges sont justes, jamais gonflés artificiellement en vue de les écraser les jours de soldes et Black Friday. Ils sont en réservation à prix plus doux qu’une fois en stock, c’est le prix avant production :  pour produire au plus juste, en millimétrant les stocks qu’on confectionnera pour ne pas surproduire.

« Rien ne se perd, tout se transforme ». Attribuée à Lavoisier, notre chimiste du XVIIIe siècle, voilà bien une définition historique de l’up-cycling. 

On ne dira jamais qu’on fait tout bien comme il faut, mais comptez sur nous pour faire chaque jour du mieux qu’on peut.  

Charlotte