Alain
Or j’ai l’immense chance de connaître Alain depuis 10 ans, un de ces façonniers d’excellence.
Les plus grandes Maisons de couture lui ont confié le travail de leurs pièces de cuir, y compris Chanel sous l’empire de feu Karl Lagerfeld.
Celui qu’on surnommait "le Kayser" était d’une exigence légendaire, c’est dire si Alain et son équipe ne peuvent transiger sur la qualité et les délais. Dans cette équipe, où l’esprit de compagnonnage se ressent dès qu’on entre dans la ruche du boulevard Voltaire, il y a les fidèles Selal, le couturier, et Lionel, le modéliste.
Si cette belle équipe n’a jamais transigé avec la qualité, ce n’est pas parce qu’elle évolue dans un écosystème de remontrance et de soumission, au gré des foucades d’un donneur d’ordre. Un tel système serait le moyen le plus sûr pour diffuser le poison qui détruit la confiance, assèche le talent, l’esprit de corps et la réputation. Non, c’est tout l’inverse, l’exigence qui engendre spontanément la qualité provient d’une alchimie subtile composée d’expérience accumulée sans routine, de la quête permanente du geste juste et puis, par-dessus tout, de regards qui brillent échangés entre le créateur et son façonnier au moment où les deux se disent : « c’est bien, nous y sommes ». Toute entreprise est affaire de passion.
Ces moments-là sont ma raison d’être entrepreneure. Rien n’est plus beau et vibrant que de ressentir que vous êtes l’ultime maillon de cette chaîne humaine. Quand vous porterez Irving, notre blouson de cuir, je gage que vous aurez une pensée spéciale pour Alain et son atelier.
Depuis 10 ans il appartient à mon petit Panthéon de belles rencontres, de celles qui ne m’ont jamais lâché la main sur la passerelle qui va de ma planche à dessin jusqu’à votre vestiaire.
Pour mieux le connaître, rendez-vous sur @misterk en IGTV.
Prenez soin de vous, toujours.
#fairedubeaufairelebienlefairebien
C.H