”These boots are made for walkin’, And that's just what they'll do, One of these days these boots are gonna walk all over you” (“Ces bottes sont faites pour marcher, et c’est ce qu’elles vont faire, un jour ces bottes vont te marcher dessus”)
Nancy Sinatra, 1966
Dans notre famille d’Iconique, il nous manquait LE soulier authentique.
A JEUDI CASSIDY
La Santiag débarque jeudi chez nous pour vous
Alors voilà, pour nous c’est ça. La santiag comme iconique, comme pièce maîtresse d’une tenue complète. La touche masculine et infiniment féminine lorsqu’on la décline avec le bon mix adapté et surtout, surtout, nos envies de liberté. La force de cette chaussure et j’en suis persuadée, réside dans l’héritage qu’elle porte que je vais plus bas vous raconter !
Il était question de créer le soulier parfait, alors cette année on l'a fait ! Dans nos ateliers au Portugal, on a développé notre santiag idéal, avec l'aide de Nicolas, de chez Vitorino. Cet atelier est une histoire de famille. À taille humaine avec le goût du beau bien fait, évidemment.
Il faut compter pas moins de 25 artisans pour la confectionner et 120 minutes par paire pour la fabriquer - une nouvelle belle histoire de savoir-faire !
Rendez-vous jeudi pour découvrir et réserver Cassidy, notre sublime santiag imaginée par nous, pour vous !
pour ne pas la manquer en quantités limitées, créer une alerte par ici !
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Maintenant laissez-moi donc vous raconter son histoire.
De l'Utile à l'esthétique
Elle nous vient de loin, d’un autre temps. Au commencement elle est le soulier des vaqueros espagnols ( éleveurs bovins du Mexique). Son allure en fait la parfaite paire pour arpenter le désert et ses dangers et aussi (surtout) chevaucher les équidés. Très rapidement, la Santiag se faufile au rang de conquistador et occupe une place de choix dans le paysage américain masculin en devenant un emblème de singularité et de pouvoir. Elle est désormais, l’Iconique des mythiques cowboys.
Chaussure et Pop Culture
Après avoir arpentée et conquis le Far West, c’est au tour de la pop culture de s’emparer de la chaussure.
Le cinéma et ses western américains propulsent la Santiag sur la scène Hollywoodienne avec des figures mythiques tel que John Wayne ou bien Gary Cooper. La musique country résonne dans l’Amérique des années 50 et démocratise elle aussi l’usage de la santiag. À partir de ce moment là, il ne fait plus de doute sur la place de cette chaussure. Elle devient un emblème fort de la culture américaine et de son histoire. Le symbole de la conquête, des grands hommes et des grandes histoires.
Le point culminant et, là réside la force de ce soulier, c’est lorsque la femme s’empare de l’iconique boot pour l’associer à ses rêves les plus fous. L’une des premières Icones à l’arborer avec fierté est l’audacieuse Marylin Monroe en 1961 et depuis lors on ne cesse de la décliner dans le vestiaire féminin. La santiag transcende les époques et la mode et s'immisce jusque dans les défilés les plus en vogue.
A la conquête de la mode
On la voit depuis les années 2000 sur le devant de la scène mode et on ne cesse de la réinventer chaque année et de l’inviter à nouveau.
Ralph Lauren s’en inspire dans les années 80 pour créer et imaginer une nouvelle silhouette influencée par l’Amérique. Dès cet instant, la santiag deviendra l’incarnation d’une authenticité réinventée et de l’Iconique. Plus récemment, la santiag a mis le pied sur tous les podiums et défilés de haute couture et s’impose comme l’élément de style incontournable, déclinée à l’infini.
La santiag comme héritage
C’est l’histoire des agriculteurs espagnols, des conquistadors d’Amérique du XVIIIe siècle, celle des icônes du cinéma, des premiers chanteurs de country, de Calamity Jane, des derniers danseurs de country, de John Wayne, des créateurs de mode, et maintenant, lorsque vous l’avez aux pieds, ce sera aussi bientôt la vôtre (d'histoire).
A jeudi !
attention seulement 150 paires sont prévues - créer votre alerte !
"In a churchyard by a river,
Lazing in the haze of midday,
Laughing in the grasses and the graze.
Yellow bird, you are alone
In singing and in flying on,
In laughing and in leaving.
Willow weeping in the water,
Waving to the river daughters,
Swaying in the ripples and the reeds.
On a trip to Cirrus Minor,
Saw a crater in the sun
A thousand miles of moonlight later."
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Qui es-tu ?
Je m’appelle Jessica Troisfontaine, je suis l’hôte du podcast Ressentir*. Je suis passionnée par tout ce qui touche à la nourriture et tout ce qui se joue autour de la table. J’écris pour moi, j’écris pour d’autres et ces autres je les conseille aussi sur leur stratégie éditoriale.
Quels sont tes projets et nouveaux horizons ?
J’axe de plus en plus mes activités autour de la nourriture et de la littérature, j’écris sur la nourriture pour moi, pour des médias et pour des entreprises et mon podcast Ressentir est destiné à perdurer avec un nouvel épisode chaque semaine.
Qu’est ce que la création représente pour toi ?
Jusqu’il y a quelques mois la création c’était les collections que je dessinais pour ma marque Septem. En réalité, la création je la lie à la créativité, c’est un art de vivre. Être créatif c’est l'être avec la vie et être attentif à tous les signaux qu’elle nous envoie, à tout ce qui nous touche, à dessiner et à jouer autour. Aujourd’hui, j’ai l’impression que lorsque j’écris je suis créative, quand j’ai des idées pour mes clients j’ai aussi l’impression de créer quelque chose. J’adore toujours autant dessiner, jouer du piano, ça ne veut pas dire que je crée des morceaux mais j’ai l’impression que même lorsque je lis, je me crée des mondes qui après infusent dans ma manière de vivre.
Quel est ton rapport à la mode ?
J’ai un rapport fort à la mode, au point d’avoir créé une marque. Je pense que sur la fin de ma marque je commençais à prendre de plus en plus de distance, même dans ma manière de m’habiller, cela m'intéressait beaucoup moins. Depuis que j’ai arrêté la marque, je reprends énormément de plaisir à m’habiller le matin et puis j’ai une conviction : c’est fou tout ce que les vêtements permettent. Ceux que l’on choisit le matin dans notre garde robe, vont habiller nos rêves. Un vêtement comme un blazer, va nous épauler au sens littéral mais aussi métaphorique, les couleurs que l’on va choisir le matin vont être au diapason de nos émotions et les vêtements que l’on porte tous les jours disent énormément sur ce que l’on ressent le matin et sur la manière dont on veut se présenter au monde ce jour là.
Selon toi, que représente la définition de la mode proposée par Mister k ?
Mister k c’est l’élégance, une idée de la féminité comme j’aime à la fois délicate et forte, ce sont des pièces intemporelles qui ont du chien, des vestes hyper bien coupées avec la bonne épaulette qu’il faut pour se sentir puissante mais une étoffe, parfois, quand même un peu fantaisie et lumineuse à la fois. Et puis, c’est Charlotte.
Ta définition d’un iconique dans ta vie ou dans la mode ?
Un iconique c’est l’inverse d’une pièce à la mode. C’est une pièce qui va devenir une base de la garde robe, c’est la pièce qui va tout le temps fonctionner et par “tout le temps” j’entends pour toutes les occasions et à toutes les époques idéalement. Je sais que le blazer est une pièce iconique chez vous par exemple et c’est la pièce par excellence qui depuis, les années 70 avec Saint Laurent a intégré le vestiaire des femmes et qui depuis lors n’a jamais démérité et à raison. Un blazer, ça se porte au quotidien avec un tee-shirt, sans rien en dessous si on veut être un peu sexy mais avec plein de panache pour une soirée ou bien avec une chemise en dessous pour un rendez-vous professionnel un peu plus exigeant. C’est iconique quand ça devient essentiel et quand ça brille aussi par sa simplicité.
Comment définirais-tu ton style ?
Mon style est une combinaison de pièces extrêmement classiques mais dont j’exige qu’elles soient très bien coupées et dans des étoffes plutôt luxueuses parce que le luxe dure longtemps et que la simplicité exige, je pense, une certaine idée de la perfection du point de vue de la confection. J’ajoute aussi quelques fantaisies, en termes de couleurs, d’imprimés. J’aime le mélange de féminin / masculin avec toujours cette idée d’être à la fois très confortable mais aussi me sentir forte.
Quel est ton mantra ?
"Le pouvoir ne nous est pas donné. C’est à nous de le prendre”.
C’est Beyoncé qui a dit ça. Et en anglais ça donne: "Power is not given to you. You have to take it ."
Jessica mesure 1m63 - porte la taille 36, elle a essayé notre capsule en réservation jusqu'à mardi par ici !
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Je ne suis pas fanatique des chiffres et statistiques, cependant un constat funeste nous saute au visage. En ces temps où retentissent les trompettes de la surconsommation du Black Friday, on ne peut que s’émouvoir ou se scandaliser de lire (étude de Business of Fashion) que chaque année, 700 000 tonnes de vêtements et accessoires sont achetés dans le monde. Sur ces 700 000 tonnes, seulement 160 000 sont recyclés. C’est ainsi que 442 millions d’euros de vêtements sont jetés sans vergogne à la poubelle.
Une autre étude (The travel of a T-shirt in the global economy – de Pietra Rivoli) démontre que l’empreinte carbone d’un t-shirt peut atteindre 10 kgs en additionnant tous les impacts énergétiques de chaque étape de sa production (extraction des matières premières, culture des fibres, récolte, emballage, expédition … a fortiori si les matières premières sont synthétiques , ce qui signifie extraction d’hydrocarbures et transformation chimique pour créer un fil etc, etc…). 3 000 litres d’eau auront été consommés au cours des cultures et bains successifs et 40 000 kms parcourus, avec son lot de kérosène et gasoil englouti, avant que ce t-shirt n’atterrisse sur le rayonnage d’un de ces paquebots géants, super marchés de la fast fashion.
Cependant, certains samedis on a pu voir défiler des pancartes qui affichaient « avant la fin du monde, il y a la fin du mois » . La question mérite d’être posée et surtout d’y répondre de façon humaine, sociale et économique, mais je refuse de croire que la fast fashion et l’invasion de produits low cost satisfassent, à la fois, une couturière traitée sans dignité au bout du monde et une cliente finale en proie chez nous à des fins de mois difficiles. Mais comment faire le juste arbitrage entre gabegie consumériste et sauver notre malheureuse planète, devenue submersible et combustible ?
Deux camps semblent se regarder en chiens de faïence , d’un côté les climato-sceptiques entêtés, de l’autre les chantres d’une rupture radicale avec le système productiviste et consumériste. Entre ces deux rives que tout oppose, coule une rivière. C’est son courant qui porte Mister K comme tant d’autres qui croient aux vertus de la nuance et du discernement dans l’action. Plus que jamais, nos entreprises se doivent d’entrer en résonance avec les aspirations des clients devenus citoyens, usagers et acteurs de la formidable pièce qui se joue. Nous pouvons collectivement infléchir la courbe du réchauffement climatique en effectuant chacune et chacun, jour après jour, une action, même minuscule, qui rompt avec nos routines stratifiées d’achats compulsifs de produits jetables.
Mister K a pour ambition de résoudre cette équation, fondée sur la quête de sens et l’engagement, sans pour autant transiger avec l’aspiration des femmes à assumer élégance et singularité.
« Faire du beau, et le faire bien », telle est notre boussole . Pour ce faire, notre action au quotidien se fonde sur tous principes d’ « économie circulaire ». La chasse au gaspillage et aux surcoûts est quasi obsessionnelle. Et pourtant, il ne s’agit pas de gérer notre Marque de façon minimaliste et pusillanime, il s’agit de trouver les voies et moyens qui mènent au geste juste débarrassé de tout superflu, comme une épure. Je crois bien, en toute modestie, que le mantra less is more, théorisé par l’immense architecte designer Mies Van der Rohe, m’a inspirée. La beauté naît bien souvent de la simplicité ou du moins en faisant de mieux en mieux, jour après jour, avec moins de moyens.
À ces fins, l’up-cycling, est spécialement structurant dans l’élaboration de nos collections. Les amoureux de la langue française, dont je fais partie, vont encore s’émouvoir d’entendre une fois de plus utiliser un jargon anglo-saxon… Ils préfèreront peut-être utiliser sur-cyclage, ou bien encore « refaire du neuf avec du vieux » pour parler comme ma grand-mère bien aimée… Il s’agit au fond de donner une seconde vie à des produits et matières que des usagers inconséquents auraient pu détruire, par lassitude, facilité ou manque de perspicacité… c’est pareil !
Dans le cas concret de Mister K, notre conviction est enracinée, nous voulons et pouvons « faire d’une pierre, deux coups » . L’up-cycling est une prise de conscience et une véritable éthique d’action qui rend le luxe abordable. Nous avons un réseau dédié d’informateurs partenaires qui nous signale tous stocks dormants de matière et métrages en provenance, toujours, de grandes marques de luxe, ou directement chez nos fournisseurs européens d’exception. Des engagements de confidentialité nous obligent à rester discrètes sur l’origine des tissus, mais je gage que leur extrême qualité ne trompera pas vos yeux avertis, voilà bien l’essentiel .
L’up-cycling tel que nous le pratiquons a pour alliées naturelles transparence et traçabilité, notamment dans la composition de nos prix. L’acte d’achat a un coût certain, surtout en ce moment où l’inflation a fait exploser les coûts des matières premières et de confection, malgré ça quand un produit est beau et bien fait il dure, nous avons pris le parti de ne jamais transiger sur la qualité… on vous fait la promesse que nos prix et marges sont justes, jamais gonflés artificiellement en vue de les écraser les jours de soldes et Black Friday. Ils sont en réservation à prix plus doux qu’une fois en stock, c’est le prix avant production : pour produire au plus juste, en millimétrant les stocks qu’on confectionnera pour ne pas surproduire.
« Rien ne se perd, tout se transforme ». Attribuée à Lavoisier, notre chimiste du XVIIIe siècle, voilà bien une définition historique de l’up-cycling.
On ne dira jamais qu’on fait tout bien comme il faut, mais comptez sur nous pour faire chaque jour du mieux qu’on peut.
Charlotte
Vous le connaissez sûrement déjà, c'est notre blazer incontournable du vestiaire Mister k., aujourd'hui au rang de nos coupes iconiques, je cite : notre blazer Albert (de renommée presque internationale depuis 2018).
Laissez-moi vous raconter son histoire …
Comme vous le savez, je suis styliste de formation (diplômée du Studio Berçot à Paris) et au fond de moi sommeillent d'innombrables obsessions, depuis de nombreuses années.
La première qui nous concerne aujourd'hui, celle de la quête du blazer parfait … combien de boutiques avais-je écumées depuis des lustres pour trouver le volume, la coupe idéale, à un prix raisonnable (sinon vous pensez bien que si mes finances me le permettaient je serais directement allée chez un tailleur sur mesure à l'époque). Alors un flash il y a quelques années, oser me lancer en créant mon vestiaire idéal, en commençant par confectionner LE blazer le plus désirable possible, au prix juste, en même temps élégant et en même temps qui puisse se porter sans jamais s'en lasser.
"Albert devait voir le jour c’était obligatoire !"
La coupe :
Une fois mon dessin terminé, c'est avec Jean Michel, notre talentueux modéliste parisien avec qui je travaille depuis 15 ans, que nous nous sommes attelés en octobre 2018 à cette lourde tâche, développer notre coupe parfaite. Des mois plus tard, après maints et maints ajustements, des toiles montées, démontées, remontées, Albert était là devant nos yeux éblouis !
Non vous ne rêvez pas chez Mister k nous développons TOUS nos modèles nous-mêmes, du dessin jusqu'à la toile.
Entrons dans le vif de nos choix de détails. Notre blazer croisé de 4 boutons sur le devant est doté de deux poches passepoilées, qui lui confèrent toute son élégance. Sa coupe cintrée aux épaules et légèrement évasée sur le bas sont notre secret pour une allure folle.
Dernier détail et pas des moindres, depuis son dessin, Albert en a fait du chemin, de draps de laine, en pieds de poule, de crepes navy, en velours lisses ou côtelés, il y a pourtant une version qui manquait a son palmarès…le somptueux crêpe envers satin NOIR, tissé en Italie, ce sera chose faite dès jeudi !
Enfin, tout se joue chez nous dans les finitions subtiles, nous lui avons choisi une doublure rayée italienne magnifique, tissée en Italie, et des boutons "effet corne" ton sur ton indémodables, fabriqués en France.
En somme, Albert a tout des plus grands, à faire pâlir les dandys de Savile Row !
Pour réserver de cette nouvelle version d'Albert en crepe noir italien d'exception, rendez-vous ce jeudi (25 janvier) à 9h par mail.
Prenez soin de vous surtout & vivement.
Après le Jean Denim, voici un nouvel épisode d’innovation née d’un hasard croisant le chemin d’une utilité. Encore un cas de sérendipité - tarte Tatin, vous le savez bien - nous venant d’Amérique.
Le blouson de cuir Perfecto emprunte tous les codes de cette règle qui n’obéit précisément à aucune règle.
Au début du siècle dernier, les frères Schott tenaient une boutique de vêtements de cuir à New York. Fils d’immigrés russes, nul doute que résilience et rêves d’avenir radieux berçaient leurs nuits, leurs jours aussi. Justement, pendant le jour, l’un des frères Schott, Irving, avaient deux passions, les cigares et les motos. Les uns ne mènent pas nécessairement aux autres. Groucho Marx ou Winston Churchill, fumeurs impénitents de cigares, n’étaient pas motards, qu’on sache. En revanche notre Irving aimait traîner, cigare au bec, chez le concessionnaire Harley-Davidson du coin. Il n’en fallait guère plus pour que, vers 1920, germe chez les deux compères l’idée de confectionner un blouson de cuir pour les durs à cuire de la bécane, afin qu’ils soient parés pour affronter l’air vif et quelques fois tutoyer le bitume. Le concessionnaire Harley passa commande massive, amorçant le succès de la fratrie Schott. Irving conçut ainsi un vêtement doté de fonctionnalités qui ne sont pas sans rappeler la façon dont le Jean et le Caban furent aussi conçus pour protéger autant que vêtir .
Confectionné en cuir de cheval, le plus résistant.
Très ajusté, pour ne pas flotter ou gonfler telle une baudruche avec la vitesse face au vent.
Une ceinture de cuir à boucle, intégrée, assurant l’ajustement.
Un large col, dont les pointes sont munies de boutons-pression pour ne pas battre au vent et gifler l’intrépide.
Fermeture avec zip oblique décalé à droite, formant une double épaisseur de cuir, afin que le plastron soit plus étanche.
Manches serrées aux poignets grâce à une lanière de cuir, les bikers affirmant depuis l’avènement de la moto que leur obsession est de craindre tout filet d’air froid via les poignets et le col … ils ont tant de choses à craindre une fois lancés !
Poches zippées dont une petite sur la droite pour dégainer prestement la monnaie aux péages …
Les Schott ne s’arrêtèrent pas à ce premier succès, ils conçurent et produisirent les Bombers pour les pilotes d’avions, et contribuèrent à la production des cabans de l’US Navy. On apprend même qu’ils lancèrent les parkas fourrées de plumes d’oie. Ils ne se reposaient pas sur leurs lauriers, c’est rarement le cas chez les entrepreneurs boulimiques.
Le cahier des charges de ce blouson de cuir, indiscutablement fonctionnel et plein de vertus, n’a pourtant pas résisté à la sociologie et aux tristement fameux amalgames.
« 1953, Marlon Brando roule des mécaniques dans la Horde Sauvage, suivi en 55 de James Dean dans La Fureur de vivre. »
Deux marqueurs dans l’histoire du cinéma qui allaient influencer les rebelles du temps qui vient et passe. Dans les années 70, nos sautillants Chats Sauvages chantaient Twist à Saint Tropez. C’était plus joyeux que les Hells Angels sanglés dans leur blouson qui ont sur la conscience le meurtre d’un spectateur au concert des Stones à Altamont … mais ont-ils une conscience ? Vinrent les Sex Pistols, les Ramones et d’autres, qui ajoutèrent chaînes et clous à leur simili armure de cuir noir pour le cas où personne n’aurait compris leurs psalmodies « fuck the system » et « no future ». Point d’orgue vers 80, avec Schwarzenegger dans Terminator aux épaulettes sous stéroïdes et son « Hasta la vista Baby ! » … le blouson d’Irving Schott méritait bien autre chose que de terminer emblème de bad boys de music hall et de cinéma, car la réputation du Perfecto était devenue mauvaise. On rapporte même que des collèges de l’East Coast huppée avaient formellement interdit aux élèves de le porter.
Heureusement, une nouvelle génération, éprise de mixité et de couleurs, se mit à réhabiliter ce vêtement, fait pour les grands espaces, pas pour les clivages.
Dans ce cas on peut toujours compter sur Yves Saint-Laurent pour faire souffler le bel et bon vent de la féminité.
Ses collections de blousons en cuir devinrent iconiques, sur les jolies épaules des Cindy, Linda, Naomi, Kate, Claudia … pourquoi pas nous ! Les H&M, Mango, Zara, Zadig & Voltaire (…) ne se privèrent pas de prendre le train en marche et c’était bien.
Ah ! J’ai failli oublier une chose importante. La maison Schott, en entrepreneur avisé, ne manqua pas de déposer sa marque et le nom de son blouson. Irving l’appela "Perfecto", du nom des cigares cubains qu’il fumait en série. Seule la marque Schott a le droit d’exploiter "Perfecto", ce qu’elle fait toujours avec constance et fierté. En dépit de toutes les protections que la Propriété Intellectuelle doit à un nom de marque, elle ne peut toutefois pas grand-chose contre le langage de la rue qui insiste toujours pour s’approprier l’évidence. Perfecto aura connu le même destin que ses collègues en renommée, Frigidaire, Escalator, Botox, Mobylette, Santiago … entrés dans notre lexique du quotidien, coupant l’herbe sous les pieds de la propriété intellectuelle. On objectera aux défenseurs légitimes de ces noms qu’ils ne pourront rien contre frigo, mob ou santiag, ultime consécration que ces détournements ! Pareil pour notre Perfecto, devenu un «perf ».
Et puis voilà, à notre tour nous avons ajouté un Perf à nos collections, nous en avions très envie, nous aimons bien réinterpréter le vestiaire masculin, vous le savez. Nous voulions que notre Perf soit « perfecto », plus dans le sens idéal que parfait, en bon Espagnol. L’idéal est une promesse, la perfection n’étant pas de ce monde.
Les temps ont changé ; les nouveaux Perfectos doivent se démarquer de toute rébellion stérile et se ranger du côté de l’éco-responsabilité. Voilà bien le nouvel idéal. Fidèles à notre credo, zéro gâchis, les peaux de notre Perf proviennent de stocks inutilisés d’une grande Maison Française (Chanel, pour ne pas la nommer) après avoir vérifié que les bêtes étaient bien mortes à l’origine, pas abattues à dessein et que le processus de traitement des peaux fut conforme à toutes les normes en vigueur. De plus, il a été intégralement produit à Paris, son dessin, sa toile, son patronage, sa fabrication, le tout à notre porte en juste-à-temps. Il a été confectionné chez mon ami Alain dans ses ateliers parisiens, que je connais depuis plus de 10 ans, et pour qui j'ai la plus grande estime. Nous sommes fières que notre Irving adoré ait déjà su conquérir bon nombre d'entre vous !
Prenez soin de vous, toujours.
C.H
Nos Engagements
Le vestiaire engagé Mister k. porte bien son nom, on vous explique tout !
C’est aux prémices du développement des collections Mister k. que tout s’initie. Pour chaque produit nous recherchons la matière qui saura sublimer la coupe du vêtement. C’est également dès cette étape que nous nous dirigeons vers des matières certifiées ou des stocks de matières déjà existants. Nous respectons également toutes les réglementations en vigueur et nous essayons bien sûr d’aller au-delà.
On vous explique comment nous procédons et quelles certifications nous utilisons pour vous proposer des matières nobles et fabriquées dans des conditions respectueuses des hommes et de l’environnement d’où elles proviennent.
Cela concerne surtout nos produits en tissus imprimés (soie, viscose) ainsi que nos cuirs qui demandent l’utilisation de produits chimiques lors de leur fabrication.
Ainsi ce label garantit que les tissus Mister k. que vous portez sont sans danger pour votre santé.
Cela concerne notamment nos mailles et certains de nos lainages.
Cette certification apparaît notamment sur nos tissus en viscose, la viscose étant obtenue à partir de cellulose végétale comme le bois, le bambou, etc.
Les fibres de coton qui bénéficient de cette certification sont donc issue d’une agriculture durable.
Vous pouvez trouver cette certification pour le cuir de nos sacs et chaussures.
Vous pouvez aussi trouver cette certification pour le cuir de nos sacs et chaussures.
Vous pouvez notamment retrouver cette certification sur certains de nos lainages.
Nous ne prétendons pas faire tout parfaitement, mais comptez sur nous, pour faire de mieux en mieux.
CH
Or j’ai l’immense chance de connaître Alain depuis 10 ans, un de ces façonniers d’excellence.
Les plus grandes Maisons de couture lui ont confié le travail de leurs pièces de cuir, y compris Chanel sous l’empire de feu Karl Lagerfeld.
Celui qu’on surnommait "le Kayser" était d’une exigence légendaire, c’est dire si Alain et son équipe ne peuvent transiger sur la qualité et les délais. Dans cette équipe, où l’esprit de compagnonnage se ressent dès qu’on entre dans la ruche du boulevard Voltaire, il y a les fidèles Selal, le couturier, et Lionel, le modéliste.
Si cette belle équipe n’a jamais transigé avec la qualité, ce n’est pas parce qu’elle évolue dans un écosystème de remontrance et de soumission, au gré des foucades d’un donneur d’ordre. Un tel système serait le moyen le plus sûr pour diffuser le poison qui détruit la confiance, assèche le talent, l’esprit de corps et la réputation. Non, c’est tout l’inverse, l’exigence qui engendre spontanément la qualité provient d’une alchimie subtile composée d’expérience accumulée sans routine, de la quête permanente du geste juste et puis, par-dessus tout, de regards qui brillent échangés entre le créateur et son façonnier au moment où les deux se disent : « c’est bien, nous y sommes ». Toute entreprise est affaire de passion.
Ces moments-là sont ma raison d’être entrepreneure. Rien n’est plus beau et vibrant que de ressentir que vous êtes l’ultime maillon de cette chaîne humaine. Quand vous porterez Irving, notre blouson de cuir, je gage que vous aurez une pensée spéciale pour Alain et son atelier.
Depuis 10 ans il appartient à mon petit Panthéon de belles rencontres, de celles qui ne m’ont jamais lâché la main sur la passerelle qui va de ma planche à dessin jusqu’à votre vestiaire.
Pour mieux le connaître, rendez-vous sur @misterk en IGTV.
Prenez soin de vous, toujours.
#fairedubeaufairelebienlefairebien
C.H
Au XVe. siècle, les découvreurs européens d’horizons nouveaux, firent bien des rencontres, rarement empreintes de sympathie mutuelle, avec des gens croisés en route, ou plutôt en mer. Ces derniers étaient appelés les barbaresques, ou pirates bien des siècles plus tard, c’est dire si les confrontations n’étaient pas des thés dansants. Pourtant, c’est bien connu, toute friction peut engendrer rapprochements imprévus et créativité. Ainsi, nos navigateurs trouvèrent très pratique l’espèce de cape que leurs farouches opposants portaient pour les protéger des violences du climat. En Afrique du Nord, ce vêtement était appelé «Qaba ». Les Européens l’adoptèrent puis l’adaptèrent jusqu’à ce qu’il devienne «caban ».
Encore une fois, comme pour le Trench , le Jean ou le Blazer, les Britanniques furent à la manœuvre.
Fin XVIIIe, la Royal Navy normalisa le caban et en fit un quasi uniforme tout temps, obéissant à une nomenclature précise et fonctionnelle : veste épaisse, mi-longue, col très large, grandes poches plaquées avec rabat, 10 boutons ornés d’ancres de marine, en 2 rangées de 5 permettant de croiser, pour une meilleure protection, les bords de la veste, qui se boutonnent alternativement à gauche ou à droite, selon que le vent du large viendrait de bâbord ou bien de tribord. À tous ces détails on remarquera que le Caban, contrairement à son contemporain le Blazer, confectionné pour l’apparat fut conçu pour les tâches ingrates des gens de mer. Dans cette veine, des marins astucieux complétèrent le dispositif en imperméabilisant l’objet, au moyen d’un mélange de goudron, suif et d’huile de térébenthine… on sent d’ici l’odeur, façon imparable de laisser une trace.
Des siècles plus tard, un Saint-Laurent ou un Jean-Paul Gaultier, ne retinrent heureusement pas cette façon d’imprimer leur trace, leur génie créatif suffisait, mais ils adoptèrent tous les codes originels du caban quand ils l’adaptèrent à leur tour.
« Il n’y a pas de mode, si elle ne descend pas dans la rue » proclamait Coco Chanel.
Elle avait tellement raison. On ne trahira pas sa pensée en disant qu’elle aurait pu proclamer que la rue engendre aussi la mode. Le caban obéit spécialement à cette loi empirique.
Tout d’abord, un usage de la Royal Navy comme de la Marine française voulait que tout marin en retraite pût conserver son caban, à condition d’en enlever tous insignes, y compris les boutons gravés d’une ancre de marine. Ainsi rendue à la vie civile, cette veste à toute épreuve commença à investir en masse friperies et surplus. Au tournant des années 60, époque où la cocotte minute du changement se mit à siffler en sourdine, puis très bruyamment, sur les campus, notre caban devint l’accessoire de l’étudiant fauché. Sorti du campus, le mix caban-pantalon de velours côtelé - Clarks marrons, envahit les cafés où l’on refaisait le monde, y compris du côté de Saint-Germain des Prés.
Jean Cocteau, Jacques Prévert, Boris Vian le portaient sans ostentation, juste comme un vêtement pratique. Même Lou Reed, plus connu comme dandy toxique « [to] walk on the wild side » que comme loup de mer, le portait de façon devenue quasi iconique.
Jacques Brel, authentique navigateur le revêtait contre les mauvais vents qui l’attendaient à destination.
«Dans le port d’Amsterdam, y’a des marins qui boivent… », nul doute qu’ils portaient aussi un caban.
Dans ce foisonnement, la suite était prévisible, dans le sillage des Saint-Laurent et Gaultier, les stylistes et les grandes maisons, de Versace à Hermès, en passant par Balenciaga et Vuitton y allèrent de leur ré-interprétation en adaptant le caban au vestiaire féminin, loin des codes originels… et des prix du catalogue de La Redoute et des surplus populaires. C’est la loi du marché, dit-on.
Cette loi n’est pas vraiment la nôtre. Nous voulons mettre la mode, le savoir-faire, l’artisanat, le beau au service d’un engagement qui fait sens, vous le savez. Notre tour est venu de rendre hommage à ce vêtement fait pour le grand large.
Nous le nommerons «Ernest », comme une évidence.
Comment imaginer Hemingway autrement que vêtu de son caban. Ah ! « Le Vieil Homme et la Mer », qui symbolise avec émotion la lutte éperdue du vieux pêcheur contre les éléments… mais Ernest Hemingway c’est aussi « Paris est une Fête ». Tenons bon, la fête va bien reprendre le dessus sur le virus sournois, question de résilience et de solidarité. Vous voyez ou nous voulons en venir ..?
C.H
Histoire de la mode
Nous avons déjà célébré le Blazer, le Caban et le Trench, qui ont pour points communs d’avoir été conçus marins et/ou militaires avant de traverser deux siècles d’histoire marqués par autant de tourments que de souffle créateur.
La Marinière fait partie de la même saga et voici le moment venu de lui accorder la place qu’elle mérite dans notre vestiaire qui, sans être ni marin ni militaire, n’en est pas moins engagé.
Maillot de corps à manche longue, à rayures bleues étroites sur fond blanc, le vêtement fit son apparition au XIXe siècle avec rang d’uniforme officiel dans la marine tsariste. L’histoire rapporte que l’amirauté russe puisa son inspiration dans le maillot que certains pêcheurs ou marins bretons portaient dans un but fonctionnel bien précis. Les rayures étaient paraît-il destinées à mieux repérer dans les flots l’infortuné qui passait par-dessus bord. Sécurité dérisoire, des siècles avant l’invention des balises Argos, mais naissance d’un mythe, le maillot de corps rayé était marin par destination et destinée.
Notre marine nationale, à son tour, puis la marine néerlandaise décrétèrent uniforme règlementaire ce maillot de corps, qui semblait parti pour faire carrière exclusive dans la marine de guerre.
Cependant, tout comme le Blazer, le Caban et le Trench, notre Marinière allait accéder au Panthéon des totems iconiques de la mode, faits pour traverser « des forêts de symboles » pour parler comme Baudelaire dans Correspondances. Née russe sous les tsars, elle devint soviétique avec la révolution d’Octobre, puis les artistes, les poètes et créateurs s’en emparèrent pour lui offrir une vie hors de ses sentiers militaires.
Coco Chanel se l’appropriera dès la fin de la Grande Guerre, entrevoyant dans ce vêtement tout simple et masculin, une façon de libérer le corps de la femme, mantra fondateur de l’univers Chanel. Les bains de mer n’étaient pas encore loisirs populaires, mais la première marinière, en jersey Rodier, créée par la grande prêtresse de la mode dans sa boutique de Deauville, allait inspiré les vagues de créateurs qui se succédèrent.
Karl Lagerfeld, comme une évidence et une citation, ne manqua jamais de dessiner pour la Maison Chanel des marinières pour ses collections, y compris dans ses dernières, peu de temps avant sa mort. Sa collection 2018 s’intitulait Croisière, ce n’était évidemment pas un hasard.
Tant d’autres, sinon tous les autres créateurs, rendirent hommage au maillot de corps à rayures.
Sonia Rykiel, la «Reine du tricot », le dessina avec des bandes arc-en-ciel, puis revint au dessin rituel, bandes bleues fond blanc, dans ses dernières collections.
Dans notre « forêt de symboles », Jean-Paul Gaultier porte marinière comme une seconde peau.
Il en fit le vêtement emblématique et quasi rituel de sa marque depuis le lancement en 83 de sa fameuse collection Boy Toy. Les bandes horizontales sont devenues la signature Gaultier, y compris pour sa célèbre ligne de parfums Le Mâle.
Dans mon mood board intime, vous trouveriez pêle-mêle Jean Seberg dans A bout de souffle, Brigitte Bardot dans Le Mépris, qui portaient la marinière avec nonchalance et totale liberté. Vous y verriez aussi la photo de Picasso dans son atelier de Mougins, côtoyant une image de Gondoliers à Venise portant leur maillot rayé traditionnel, comme un uniforme plus romantique que ceux de la marine tsariste ! Vous y rencontreriez furtivement le Mime Marceau dans sa marinière, donnant vie silencieuse et émouvante à Bip, son personnage de la confrérie des hypersensibles HSP que je fréquente quotidiennement.
Bref, je ne vais pas refermer derrière moi la porte de mon bric-à-brac, sans évoquer l’installation exposée chez Colette en 2011, consacrée à la Marinière. Y tenaient place en majesté, Hermès, Chanel, Comme des Garçons … Faire entrer un vêtement chez Colette, le regretté concept store de la rue Saint-Honoré, c’était un peu comme l’adouber pièce immortelle. J’y repense avec un peu de nostalgie, parce que peu de temps avant que Madame Colette Rousseaux ne ferme en 2017 ce confluent unique de toutes les tendances, c’est là que le plasticien Blair Chivers sérigraphia pour moi un vieux tee-shirt Uniqlo de ces mots Never EVER give up … L’expo de Blair s’intitulait Life is great …
Je sortais essorée de ma maladie, mais pourtant, Life is great, et me voici aujourd’hui avec vous et pour vous, déterminée à poursuivre la création de notre Vestiaire Engagé.
Le moment est venu de dessiner et produire la Marinière qui portera dans sa fibre nos idéaux :
faire du beau, faire le bien, le faire bien.
A ces fins, avec Mathilde et Virginie, nous avons écumé les fabriques de la Région de Florence, capitale mondiale de la maille et qui recèle entre ses murs quelques trésors de l’humanité, dont la Naissance de Venus de Botticelli et le David de Michel-Ange.
C’est donc à Prato, à 20 kilomètres de Florence, dans les ateliers de Federico, que sera produite votre Marinière. Ni Federico ni nous n’aurons l’audace ou l’immodestie de nous comparer aux grands maîtres de la Renaissance, mais il reste que les lieux recèlent tant de patine et de traces millénaires du génie créatif que cela nous aura peut-être imprégnés, même à notre insu.
Mais restons les pieds sur terre. Nous avons sélectionné la fabrique de Federico parce que celui-ci nous a donné l’assurance de faire bien votre Marinière.
«Zéro gâchis », ses fils, écrus et noirs, proviennent de stocks existants.
Composés de matières (30% de laine, 35% de polyamide, 30% de viscose, 5% de cachemire) intégralement recyclées, le tout est certifié « Global recycled standard ».
Sa fabrication consomme moins de 60% d’énergie, moins de 60% d’eau, moins de 30% de produits chimiques, moins de 75% de CO 2.
Les boutons d’épaulette sont certifiés Oeko Tex et sont fabriqués près de Lyon.
Notre Marinière est bien née.
Il ne restait qu’à baptiser notre création d’un nom qui évoque le grand large.
Nous lui avons donné le nom de WILLIAM, en hommage à l’un des deux William Hawkins, ou bien des deux, que la terre et la mer aient portés. Le premier explora le Brésil au XVe siècle, le second installa un des premiers comptoirs britanniques en Inde au XVIIe, deux authentiques navigateurs homonymes.
Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir, tu contemples ton âme
[…] Baudelaire, encore lui.
Femme libre, aussi, tu chériras la mer … notre Marinière en ton miroir.
Réservez William par ici jusqu'à mardi minuit !
C.H
Aujourd’hui je vous présente Béata. Il serait très insuffisant de dire qu’elle est agente import-export entre Mister k. et l'irremplaçable Monsieur Stanislaw, en Pologne, notre fabuleux fabricant des pièces de nos, vos, collections, telles que notre blazer Albert, ou notre iconique chemise Victor, la robe Joe ou encore le manteau Richards. Presque tous vos modèles préférés, en somme ... Béata représente beaucoup plus pour nous qu’une intermédiaire professionnelle, tellement plus ... Eût-elle été bretonne ou auvergnate, nos fabrications, à prix de revient identiques, l’auraient sans nul doute suivie au Finistère ou dans le Cantal ! Or c’est sûrement la plus française des Polonaises et pour paraphraser le roman si sensible de Susanna Tamaro, "va dove ti porta il cuore", je vais là où mon cœur me porte. On ne dira jamais assez combien la confiance est le carburant premium des relations d’affaires et humaines tout simplement. Et puis ce n’est pas un hasard, Monsieur Stanislaw, qui travaille selon tous standards européens Q.C.D (qualité-coûts-délais), est le fabricant attitré de beaucoup de grandes marques françaises. Alors nous collaborons avec Monsieur Stanislaw via Béata et grâce à elle. J’ai rencontré Béata, quand je travaillais chez Heimstone, où j'étais directrice de production en plus de mes innombrables casquettes. La confiance mutuelle s’enracina et ce fut comme une évidence de la retrouver pour qu’elle intègre notre organisation «en étoile ». C’est ainsi qu’on désigne les modèles opérationnels où chaque branche brille autant que le centre … comme une étoile. Et puis, vous l'aurez compris, dans ma vie, tout est histoire de rencontres, de coups de coeur, de lien et encore une fois de confiance tellement précieuse. En quoi donc consiste ce qu’elle fait pour nous ?
Sa définition de fonction est simple. Depuis son bureau de Varsovie, Béata est "facilitatrice" , organisatrice et vigie du flux tendu de nos matières à l’aller et de leur transformation en usine jusqu’à parfaite livraison à la porte de notre bureau, au retour.
Or pour cette ultime opération, c’est chaque fois le même gentil moustachu et très serviable chauffeur-livreur polonais qui sonne à notre porte avec pour double particularité d’être né longtemps avant la chute du mur de Berlin (1989) et de ne strictement parler ou comprendre aucune autre langue que le Polonais. Lost in translation ! Alors, comme si un satellite avait été en orbite au dessus du camion du gentil chauffeur, nous appelons Béata qui depuis Varsovie assure l’interprétariat et valide avec nous la livraison. Toutefois, le plus important n’est pas la fonctionnalité, mais la façon d’être et l’attitude de Béata en toute circonstance. Avez-vous déjà assisté à la performance de ceux qui sont capables de déplacer un objet à distance ou bien tordre une petite cuillère, par le seul pouvoir, dit-on, de leur pensée ? Illusionnisme ou phénomène paranormal ? La controverse entre cartésiens incrédules et spirites, n’est pas tranchée et ne le sera jamais, tant mieux. Pourtant chez Mister k., nous pouvons attester que Béata est capable d’enfoncer à distance une porte ou tordre le cou d’un problème récalcitrant, bref, de ne jamais rien lâcher mentalement et physiquement, jusqu’à ce que le job soit fait et bien fait. Par exemple, j'ai souvenir d'il y a quelques temps, lorsque notre carton qui contenait les pièces à vous livrer se volatilisa dans la nuit entre l’usine de Monsieur Stanislaw et nous. La dernière trace informatique situait l’objet dans un entrepôt à Cologne, où aucun responsable du transporteur (UPS pour ne pas le nommer) ne pouvait l’identifier et le trouver. Vous allez vous demander pourquoi avoir fait appel au fret aérien plutôt qu’à notre gentil chauffeur-livreur polonais ? Eh bien ! En raison de l’urgence, pour assurer que la robe vos articles vous parviennent au plus vite … bing ! Raté, funeste impondérable qui rend folle au pire moment. Aurions-nous l’état d’esprit d’une marque quasi industrielle, peut-être aurions-nous abandonné notre carton à son sort, dans les limbes du fret aérien, rassérénées par le fait que les assureurs auraient couvert ce qui ressemblait à un vol. Eh bien non, pas nous, impossible. Nous vous devions de remuer ciel et terre pour retrouver vos pièces tant attendues, un point c’est tout. Il est moralement inconcevable d’abandonner les recherches de la boîte noire d’un malheureux avion abîmé en mer, qui pourrait encore émettre un signal faible.
Nous avions tant investi, en affect autant qu’en argent, pour que fonctionne notre modèle entrepreneurial qui doit beaucoup aux notions d’«économie circulaire ». À chaque chaînon qui compose le cercle, le facteur humain est incontournable.
Donc, ni une ni deux, au lieu de remplir une déclaration de sinistre, nous sommes parties à la recherche de notre carton. L’escadron parisien, Astrid, Agathe et moi, harcelèrent UPS France, nous rendant même à leur Siège à Charenton, presque décidées à camper sur place jusqu’à obtenir satisfaction. À l’autre bout, en Pologne, Béata prit l’enquête en main et décortiqua chaque stade de la livraison depuis l’instant où nos pièces quittèrent l’usine jusqu’au point de convergence du mystère à Cologne. Je gage qu’à cette occasion l’expéditeur polonais chargé de l’embarquement sur l’avion cargo, a dû être soumis à un interrogatoire en règle ! Peut-être avons-nous si fortement secoué la vitrine d’UPS, qui promet fiabilité et respect des délais, qu’un responsable bienveillant de cet expéditeur planétaire, sympathisa à notre désarroi depuis Charenton. C’est ainsi que par un beau Vendredi matin, 10 jours après l’évaporation de notre carton, notre téléphone retentit pour apprendre qu’un vigile chargé des fouilles à Cologne, découvrit un carton de robes blanches, dont l’adresse du destinataire avait été malencontreusement arrachée, abandonné dans un coin de l’entrepôt. Alléluia ! Joie, pleurs de joie. Certains trouveront stupide de pleurer pour avoir simplement retrouvé un colis perdu. Béata et moi étions en pleurs dans nos smartphones. Astrid et Agathe, au comble du soulagement, devaient se contenir dans leur coin. Dites nous folles, mais croyez-nous. Je repensais à ces lignes incandescentes de Belles du seigneur, lorsque Solal est frappé d’un coup de foudre en voyant Arianne « pour arriver à aimer. Pour moi ce fut le temps d’un battement des paupières. Dites-moi fou, mais croyez-moi ». Voilà c’est bien ça : dites-nous folles, mais croyez-nous . Béata est une belle personne. Son regard d’un bleu limpide ne trompe pas. Il recèle aussi toute la détermination de beaucoup de celles et ceux qui ont connu les privations dans un pays jadis malmené par l’histoire. Aujourd’hui la Pologne est résolument européenne et son économie a une belle vitesse de croisière. Béata a, en quelque sorte, épousé la trajectoire de son pays. Née à Lublin dans une famille modeste, mais résiliante et cultivée, Béata, jusqu’à l’adolescence, s’adonna au sport intensément. Le sport était souvent la seule issue de dépassement de soi, derrière le « rideau de fer » soviétique. À ses 18 ans, ce rideau était déjà tombé en lambeau, Béata céda à l’irrésistible appel du large. Direction Paris, sous les encouragements de son fiancé, en vue de se donner plus de chance d’avoir un bel avenir à partager un jour à deux. Sans parler un mot de Français ni connaître quiconque à Paris, Béata s’accroche, apprend la langue, rejoint une famille « au pair » accueillante, avec laquelle elle découvre la France. Au bout de 3 ans son fiancé vient la rejoindre à Paris. Ils trouvent des petits boulots et habitent Montmartre - qui, comme un clin d’œil
– en ce temps-là
Accrochait ses lilas
Jusque sous nos fenêtres
Et si l’humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine
C’est là qu’on s’est connu.
La bohème, ça voulait dire on est heureux.
Ce n’est pas un hasard si Aznavour, autre exilé résilient, est présent entre ces lignes. Béata qui parle un Français absolument parfait, confesse qu’elle le doit beaucoup à tout le répertoire de la variété française. Dans ce registre, comme dans bien d’autres, elle est incollable !
8 ans ont passé, le mariage se dessine, mais pour vivre en Pologne, selon le vœu du fiancé. « Il m’aida à partir, je me devais de revenir pour lui » me dit Béata sans la moindre hésitation. Fidèle, loyale, déterminée, bilingue, amoureuse de la France, c’est plus qu’il n’en faut pour réussir dans son pays sa carrière et sa vie (un fils adoré est venu renforcer le couple). Et c’est ainsi que Béata devint petit à petit l’interface incontournable des grandes maisons françaises avec leurs unités de production en Pologne : pour la petite histoire, Vanessa Bruno fut la première à faire appel à Béata.
On ne peut que s’attacher aux belles personnes qui dans les affaires, en toute circonstance, vous font savoir que « à partir de maintenant ton problème est mon problème ». Si ces belles personnes étaient plus nombreuses, les entreprises produiraient, aussi, de la confiance en l’avenir et du bonheur .
Béata, on t'aime, tout simplement, merci de nous accompagner à chaque étape <3 !
C.H
Histoire de la mode
Notre vestiaire va très bientôt s’enrichir d’une Marinière dont je vous racontais l’histoire ici, alors quoi de plus évident, me direz-vous, que de lui adjoindre un Pantalon à pont. Loin de moi l’idée de vous proposer le total look moussaillon arpentant les quais de la Trinité sur Mer, pas de panique !
Juste vous proposer 2 essentiels indémodables, qui après ces prochaines réservations, rejoindront sans doute nos iconiques !
Laissez-moi vous conter son histoire.
Contrairement à la marinière, née militaire, le pantalon à pont trouva son origine dans les durs labeurs des gens de la mer, marchands et pêcheurs, au XVIIIe siècle en Bretagne.
Combien de patrons morts avec leurs équipages !
[…]
Nul ne saura leur fin dans l’abîme plongée
Chaque vague en passant d’un butin s’est chargée ;
L’une a saisi l’esquif, l’autre les matelots !
Je n’aurai pas l’irrévérence de prétendre que le grand Victor Hugo dans son sublime Oceono Nox, évoquait le pantalon à pont, mais moi, à travers les méandres de mon imagination en bataille, je ne peux m’empêcher d’y voir et rappeler pourquoi le pantalon à pont a pu améliorer le sort des pêcheurs et des matelots.
Encore un phénomène de « Tarte Tatin », (sérendipité) ! Innovation née d’un hasard ou d’une contrainte. La sagacité et l’esprit pratique des gens de la mer leur firent tôt découvrir qu’ils auraient moins de risque de se faire accrocher par chaluts, filets et bouts dans les manœuvres au ras du bastingage, si leurs pantalons étaient dépourvus de boutons centraux. C’est ainsi que germa l’idée d’un pantalon à rabat sur le ventre avec boutonnage sur les bords.
Comme il l’advint pour le Jean denim, qui passa en un siècle du statut de vêtement de travail à icône universel de mode, le pantalon à pont tirera magnifiquement parti de sa singularité d’origine pour évoluer vers un vêtement seyant pour femme. En taille haute et coupe droite, voici la martingale pour affiner toute silhouette, la plupart des créateurs – Lagerfeld, Sonia Rykiel, Chloé, j’en passe… - lui ont fait belle place dans leurs collections, à mon époque chez Sézane, j’en avais d’ailleurs dessiné un qui connut un franc succès.
J’ai voulu, à mon tour, faire entrer ce vêtement dans votre vestiaire. Les chemins de l’inspiration sont mystérieux ; dans la «forêt des symboles » chers à Baudelaire, que j’ai évoquée en vous contant la Marinière, nul doute que l’image de ma Mère en 1970 portant nonchalamment pantalon à pont et blouse hippie - ou presque ! Les vapeurs psychédéliques étant bien moins son sujet que la joie de vivre ! – s’est frayé son joli chemin dans le labyrinthe de mon inspiration.
La silhouette de la magnifique Françoise Hardy ne fut sans nul doute pas étrangère à mon coup de crayon.
🎶 Le premier bonheur du jour
C’est un ruban de soleil
Qui s’enroule sur ta main
Et caresse mon épaule
C’est le souffle de la mer
Et la plage qui attend
[…]
Comment ne pas être inspirée en écoutant cette chanson de cette icône de mode, au talent fou ?
A l’occasion de cette nouvelle création, nous allons poursuivre notre mouvement de recentrage en France. J’ai fait la rencontre de Sylvain dans un atelier proche de Paris. C’est là que votre pantalon à pont sera confectionné à partir de stocks dormants d’un beau denim en sergé 100% coton, « zéro gâchis » évidemment, pour ces boutons écussons, ils viennent de Lyon notre fournisseur préféré.
Ce qui est sûr, c’est qu’Armand répondra à toutes nos promesses « faire du beau et le faire bien », 100% français, de bout en bout, du dessin, au prototype, à la matière « zéro gâchis », et à la fabrication près de Paris !
Pour ne rien vous cacher je l’ai nommé ARMAND … et je ne sais pas vraiment pourquoi !
Rien à voir avec Armand Duval, l’amoureux transi de la Dame aux camélias, je trouve simplement la musicalité de ce prénom, bien agréable, aurait-il d’autres résonances , mystère ?
La créativité consiste juste à relier des choses entre elles , avançait Steve Jobs, et des choses souvent étrangères les unes aux autres, ainsi va Mister K .
CH
Nul besoin de rêver Haute Couture et bling-bling ostentatoire, quand le vrai luxe se niche dans une coupe parfaite, exécutée avec rigueur et passion, l’élégance sans contingence, celle qui se marie si bien avec la capacité d’étonner sans détonner, le culte du petit mot qui fait du bien, la candeur et le partage au moment où nous ouvrirons nos cadeaux autant que nous ouvrirons nos cœurs. Bref, pour toutes ces raisons l’habit de notre collection de fête ne sera pas une robe éphémère pleine de complications et de faux semblants, mais sera un habit intemporel : Le Smoking .
Il fut créé en 1860 dans les ateliers de Henry Poole & Co. tailleur sur mesure de la gentry.
Aussi immuable que la royauté et le gazon anglais, l'atelier est toujours actif au 15 Savile Row – leur Rue Cambon si vous préférez ! Sous le règne de l’inflexible Reine Victoria, son fils, le Prince de Galles, futur Édouard VII, éprouva l’idée de joindre l’utile au chic obligé pour faire bonne figure dans les fumoirs - d’où le nom de « smoking jacket », vous l’aurez deviné -. Voilà que je me prends pour Stéphane Bern ! Revenons à nos moutons ...
Le « cahier des charges » était simple : confectionner un habit confortable, plus confortable que l’habit classique (à savoir la « queue-de-pie », aussi souple qu’une cotte de maille), un unique bouton recouvert de soie, sans basques, des poches sans rabats, sans fente dans le dos, un col châle et ceinture drapée (en principe, en gros grain de soie, plutôt qu’en satin, réputé trop brillant - « so shocking indeed ! »). Autant de détails destinés à permettre aux cendres de cigares de glisser sur le vêtement avec la même aisance que celle des Lords qui glissaient du bar jusqu’à la table de jeux. Quelques variantes apparurent avec le temps, y compris la veste qui put et peut toujours, à la rigueur, être le blazer croisé avec deux paires de boutons, notamment aux USA qui commencèrent fin XIXe siècle à s’émanciper de la tutelle culturelle de l’empire britannique. Là-bas, le smoking fut nommé Tuxedo, référence faite au Tuxedo Park Country Club de New York où le milliardaire James Potter donnait des fêtes moins guindées que les fumoirs de notre Prince de Galles. Plus tard, Hollywood mit les pieds dans le plat pour préempter sans vergogne le vêtement aristocratique. Fred Astaire, puis les bad boys, Frank Sinatra, Dean Martin ou encore Samy Davis avaient eux aussi belle allure dans leurs Tuxedos, au cours de soirées pas toujours recommandables.
Avouez quand même que le summum du classy-chic en smoking reste James Bond 007, incarné par l’immortel, bien que mort le mois dernier, Sir Sean Connery.
On voit bien alors qu’il y avait un grand risque que le Smoking soit classé vêtement exclusif du mâle alpha ! Heureusement des créatrices veillaient au grain. Dans les années 50, la pionnière Elsa Schiaparelli vêtit Katharine Hepburn d’un inoubliable smoking, dans le film La Femme de l’Année. Puis dans les années 70, le roi des créateurs, Yves Saint-Laurent, évidement, ne manqua pas d’apporter sa touche, sublime, au smoking féminin .
La photo en noir et blanc de Vogue, prise par Helmut Newton de Vibeke Knudsen quasi hiératique dans son smoking Saint-Laurent, figure au Panthéon des images intemporelles de mode. Or il se trouve que cette photo a été prise rue Aubriot, c’est-à-dire dans mon quartier de Saint-Paul, rue du Temple, à une date où pourtant j’étais loin d’être née. Mais voilà, en tant qu’hypersensible HSP patentée, je suis prompte à ressentir le sentiment de déjà-vécu et les correspondances improbables entre les ambiances et les sensations. C’est plus fort que moi. Vibeke Knudsen en smoking dans la rue Aubriot aura inspiré, soyez-en assurées, le désir de vous offrir un habit dessiné avec passion que vous porterez en toutes circonstances de fêtes sélectes, voire moins sélectes mais heureuses, tout simplement.
Reparlant de la rue Cambon, me revient le mot du Kayser Karl Lagerfeld :
" La mode n’est ni morale, ni amorale, mais elle est faite pour remonter le moral. "
Prenez soin de vous, surtout.
C.H